Je crois qu'il y a une chose que chaque individu peut faire pour prévenir les catastrophes environnementales et leurs conséquences néfastes : l'accroissement des tensions politiques, la pauvreté et l'effet domino des conditions qui mènent à la guerre.
Et cela, c'est prendre véritablement soin de son corps (y compris de son esprit... et de ses fesses, comme aime à le dire mon fils Huckey).
Cela m'est apparu très clairement après avoir regardé « Vivre jusqu'à 100 ans : les secrets des zones bleues » sur Netflix la semaine dernière.
Ce documentaire vous emmène faire le tour du monde, en Italie, en Grèce, au Japon, au Costa Rica et même dans une petite enclave californienne qui montre Comment expliquer que davantage de personnes dans ces communautés vivent au-delà de 100 ans et échappent à la démence que partout ailleurs dans le monde ?
Quel est donc le secret pour vivre de manière autonome après 100 ans ? Voici 4 choses : 
1- Bouger naturellement
Il s'agit moins d'abonnements à une salle de sport que d' intégrer le mouvement – et notamment la marche – dans votre quotidien pour faire vos courses, aller chercher vos enfants et petits-enfants à l'école et pour vous rendre au travail et en revenir.
Il s'agit de faire plus de choses de ses mains , de faire du pain, de couper du bois et de créer des choses avec son propre cerveau (mon activité préférée est de m'asseoir et de jouer de la batterie).
Il s'agit du mouvement doux et du lien qui se tisse à travers les pratiques quotidiennes du jardinage : désherber, planter et récolter.
2- Trouver un sens et un but
L'exemple le plus extrême du pouvoir de la détermination a été documenté dans Viktor Frankl livre - La quête de sens de l'homme — où il a observé que ceux qui avaient le plus de chances de survivre aux horreurs des camps de concentration nazis étaient ceux qui s'étaient donné un but et avaient agi pour le réaliser — même si cette action était aussi simple qu'une conversation imaginaire avec un être cher.
Dans les zones bleues, l'objectif est de se détendre — même si la plupart des habitants des zones bleues travaillent bien au-delà de la retraite — ils se socialisent en face à face, dansent et prennent même un verre entre amis et en famille.
Ils ont souvent un profond sens de foi & une spiritualité indépendante de toute confession, et ils en ont une forte sens du but c'est ce qui les pousse chaque jour à se lever et à agir.
Ci-dessous est un clip Je tire des leçons d'une excursion en canoë que je fais chaque année en mai avec mes amis. Le rythme naturel de cette expédition donne un sens et un but à ma vie (y compris des réflexions tirées de voyages sous champignons hallucinogènes et des cascades ridicules que les jeunes de notre âge devraient probablement éviter).
3- Mangez « bien »
Il semble que l'objectif soit moins d'« éliminer » — du gluten à la viande, en passant par les produits laitiers, l'alcool et les glucides — que de se nourrir suffisamment des nutriments nécessaires.
Tous les régimes alimentaires des zones bleues semblent être principalement — mais pas exclusivement — à base de plantes, jusqu'à 95 % de leur alimentation provenant d'une grande variété de légumes, de légumineuses et de noix riches en vitamines et en protéines .
Toutes les communautés étudiées, à une exception près, consomment 1 à 2 verres de vin par jour , ce qui semble autant lié au lien social procuré par l'effet euphorisant d'un verre qu'aux bienfaits nutritionnels.
À NOTER : J’ai trouvé cela particulièrement intéressant car l’OMS a récemment déclaré qu’« aucune consommation d’alcool n’est sans danger pour la santé ». Il est à noter que dans les zones bleues, la majeure partie du vin consommé est produite localement selon des méthodes ancestrales vieilles de plus de 2 000 ans.
Et ils essaient de manger en pleine conscience, c'est-à-dire qu'ils s'arrêtent de manger lorsqu'ils sont rassasiés à environ 80 % , en se rappelant qu'il faut à notre corps 20 minutes ou plus pour digérer complètement et « se sentir rassasié ».
4- Relier les zones bleues à la durabilité environnementale
Le dernier point concerne le lien social, le lien aux autres, le lien à la famille et la recherche de sa tribu, et je pense que c'est l'occasion idéale d'aborder également le lien à l'environnement.
Bien que l'idée de protection de l'environnement et de développement durable n'ait jamais été mentionnée dans ce documentaire, il était évident que des corps sains contribuent à une planète plus saine et plus stable car :
1- Les personnes vivant dans les zones bleues Ils bougent plus et conduisent moins , et – par conséquent – leurs communautés sont aménagées pour faciliter les déplacements à pied et à vélo, ce qui se traduit par une empreinte carbone plus faible.
2- Ils consomment des aliments entiers cultivés localement et 90% Les régimes alimentaires à base de plantes permettent ainsi de réduire les surfaces cultivées pour l'élevage et la production de viande, de diminuer les transports et de limiter la dépendance aux emballages plastiques pour la conservation des aliments, ce qui réduit leur empreinte carbone et leur consommation de plastique.
3- Ils tirent un sens et un but d'activités comme la danse, le travail manuel et d'autres activités sociales qui sont davantage axé sur la connexion plutôt que sur la consommation .
Dan Buettner, auteur et principal instigateur du mouvement et du documentaire Blue Zone, a commencé à mettre en œuvre ce modèle dans diverses villes des États-Unis, avec d'excellents résultats.
« Pour Albert Lea [Minnesota], cela signifiait que cette ville d'environ 18 000 habitants était incitée à bouger davantage au quotidien, grâce à des changements à l'échelle de la ville qui ont transformé les actions saines en choix simples.
La ville a aménagé 16 kilomètres de trottoirs et de pistes cyclables pour ses habitants , et les commerces locaux ont facilité l'accès à une alimentation saine . Les gens ont commencé à marcher davantage et à créer des groupes de marcheurs qui parcouraient les rues ensemble, perdant collectivement 4 tonnes (soit en moyenne 1,2 kg par personne). Le tabagisme a diminué de 4 % au cours des cinq premières années du programme. (Business Insider)
Trop souvent, santé, bien-être et durabilité environnementale sont considérés comme incompatibles, à tort. Consommer un « aliment diététique » ou un complément alimentaire emballé dans du plastique, c'est polluer non seulement notre planète, mais aussi votre propre corps.
Tout est lié.
Merci toujours de me lire, de partager et d'apprendre avec moi. Si vous vivez dans une communauté qui pourrait bénéficier des pratiques des zones bleues, Découvrez ces programmes , et si vous souhaitez agir immédiatement pour vivre de manière plus durable et plus significative, rejoignez-nous ! Visitez notre boutique .
