Pouvez-vous deviner quel pays produit le plus d'énergie renouvelable au monde, ou du moins, quel pays dispose des infrastructures les plus performantes pour produire de l'énergie verte ?
Si vous pensez aux pays habituels – la Suisse, la Finlande, la Suède, la Norvège ou le Danemark – vous vous trompez.
Bizarre, non ?
Bien que ces pays figurent souvent en tête de liste en matière de durabilité, le pourcentage de leur énergie provenant de sources renouvelables (sans parler du « bonheur »), leur production et leur capacité réelles en matière d'énergie renouvelable ne sont pas si importantes à l'échelle mondiale.
En réalité, le pays possédant la plus grande capacité installée d'énergies renouvelables — qu'il s'agisse d'énergie solaire, éolienne, géothermique ou hydroélectrique — est… la CHINE.
Attendez, quoi ? La Chine n'est-elle pas le pays le plus polluant au monde ?
C'est là le plus étrange, car c'est également vrai.
La Chine est en tête du classement mondial en matière de production d'énergies renouvelables ET de consommation d'énergie à base de charbon (la source d'énergie la plus émettrice de CO2 parmi les sources couramment utilisées). Et elle ne semble pas avoir l'intention de ralentir le développement de l'un ou de l'autre.
Comment est-ce possible ?
Eh bien… parce que leur stratégie est plus « économique » qu’environnementale.
« La Chine possède également la plus grande capacité éolienne au monde, avec un impressionnant chiffre de 310 GW. Grâce à 750 GW de nouveaux projets éoliens et solaires en cours de développement, elle atteindra son objectif de 1 200 GW pour 2030 – un chiffre inimaginable il y a encore quelques années – avec cinq ans d’avance. » (The Guardian, Royaume-Uni)
Arrêtons-nous un instant sur ce point. La Chine a atteint son objectif de 2030 avec 5 ans d'avance… c'est incroyable !
Et pourtant, la Chine suffoque encore sous les émanations du charbon. Comment est-ce possible ?
Vous voyez, il y a de l'argent à gagner avec les solutions d'énergies renouvelables, mais il y a un manque égal et opposé de volonté politique pour arrêter d'utiliser les centrales à charbon.
Ça vous dit quelque chose ?
Je me demande parfois à quel point nous sommes tous différents, car ici en Amérique du Nord (aux États-Unis en particulier), il existe un débat et une lutte similaires à ceux que John Lennon, par l'intermédiaire de Chuck Berry, a si bien exprimés : « RASSEMBLEZ-VOUS… »
Et c'est là, cher ami , que je souhaite m'écarter de cette discussion et citer un vers d'un morceau de bluegrass - Dark As a Dungeon - qui évoque les difficultés du travail de mineur de charbon :
« Comme un toxicomane avec sa drogue, et un ivrogne avec son vin, un homme sera attiré… par l’attrait de la mine. »
De toute évidence, cette soif de profit a captivé non seulement ceux qui travaillent dans les mines, mais aussi ceux qui les exploitent et en tirent des bénéfices.
Et donc, une fois de plus, nous constatons que notre problème est moins lié aux capacités, à la technologie ou même à l'économie, car il est clair que tous ces facteurs ont été résolus dans le pays le plus peuplé du monde.
Notre problème relève plutôt de la volonté politique et de la gestion du changement.
- Une recette utilisable et commercialisable , présentée d'une manière acceptable pour ceux dont les moyens de subsistance – actionnaires, administrateurs et employés – dépendent actuellement du charbon, du pétrole et du gaz.
- Limites. À l'instar de la récente décision de justice du Montana qui stipule que l'État doit prendre en compte le changement climatique lors de l'approbation de nouveaux projets pétroliers et gaziers afin de garantir aux jeunes un environnement sain pour l'avenir. (Nous y reviendrons.)
Merci de m'avoir lu et d'avoir appris avec moi ! N'hésitez pas à répondre ci-dessous si vous êtes d'accord, en désaccord ou si vous souhaitez enrichir la discussion.
Et si le cœur vous en dit, VISITEZ NOTRE MAGASIN , où nous continuons à œuvrer pour la santé physique et mentale de tous et pour un environnement sain !
Steve et toute l'équipe d'etee
